Le temps passe sournoisement.
J’essaye en vain de transformer mes larmes en notes.
Plus le temps passe, plus les souvenirs s’engouffrent au plus profond de mon antre.
La tempête a laissé place à un brouillard épais et dense. Je ne distingue plus rien, je ne vois plus mes pieds, je m’enfonce dans ce monde qui m’englouttit.
Je ne suis plus que l’ombre d’un doute. Oui, le temps passe. Tout se mélange, tout s’entrelace.
Des bancs d’écoles aux bancs des rues. Ne laisse pas la vie t’avaler tout cru.
Je tente de lire entre les lignes. Je contemple mon reflet dans ma guitare. Je lui demande “sais-tu seulement ce que tu veux dire?”
Oui, je veux dire que la victoire n’appartient pas à ceux qui blessent par manque de connaissance de soi, par fierté, par domination, par égoïsme, par monopole, par jalousie.
Je veux dire qu’on peut être soi-même et être apprécié et respecté.
Je veux dire que même si la vie est loin d’être un conte de fée et qu’on t’a assomé de mensonges, et bien on peut quand même construire quelque chose de magnifique et s’élever au-dessus des nuages, snober la pluie, les éclairs n’atteignent pas ceux qui ont trouvé le calme neutre dans la sagesse, la connaissance du monde, l’acceptation de soi.
Comment donner quand on m’a tant volé?
Les jours s’écoulent, toujours les mêmes, donner, aider, contre l’argent qui permet de vivre et profiter de ce que le monde a à offrir.
Je me pensais dotée de 1001 choses à réaliser. Parmi elles, changer le monde oui mais par où commencer.
A l’aveugle, à l’inconnu, téméraire je me suis lancée.
Je suis peut-être en perte de vitesse mais je ne compte pas m’arrêter!
What do you think?