- Mon amour, ma pupille
- Partout où j’ai été, jour après jour, j’ai essayé de t’oublier
- Oublier l’affection dans la caresse d’un autre
- Oublier l’amertume dans le sourire d’une autre
- Noyer mon chagrin dans un pot de nutella, dans les mots de Fiona
- Mon amour, ma patrie
- Mon cœur enseveli, à l’agonie, arraché aux siens
- Comme un enfant à qui on lache la main
- Sans repère, sans coquille, je me recroqueville
- Un “je t’aime” vide de sens, un “je t’aime” perdu,
- Un “je t’aime” qui ne m’y prendra plus
- Mon amour, ma famille
- Une Atlantide engloutie, des souvenirs, des images
- Comme des mirages dans le nouveau paysage de ma vie
- Je t’aimais tant avec mon cœur d’enfant
- Une confiance aveugle et insouciante que tu prendrais soin de moi, que tout ira bien
- Que le soleil sera là au réveil demain
- Pour me caresser la joue de ses rayons rassurants
- Je te pardonnerai peut-être dans ma prochaine vie
- Oublier tes mots, oublier les années,
- Oublier la peine que tu as gravée dans mon cœur, ancrée dans ma chair en pleine croissance,
- Les cicatrices sont là pour me le rappeler
- Qu’est-ce que je me suis rongé les doigts
- Délavé l’iris à penser à toi
- Ecorché mes mains sur ta peau cloutée
- Ton venin déguisé, au goût doux et sucré
- Je l’ai bu, je l’ai dégusté
- J’en ai même abusé
- Une orgie de maso, un départ de schizo
- Mon amour, ma vie