- Je te vois là, la tête entre les mains, assise à pleurer
- Touchée, la corde sensible frémit, mon âme te console
- Mais mon reflet ne bouge pas, mes traits restent glacés.
- Biensûr je regrette tout, de ma fougue à nos paroles.
- Mais pas un mot ne s’en va, mes lèvres sont comme scellées.
- Tant de souffrances, tant de scènes jouées pour rien.
- Il suffirait que tu me tendes la main pour ne jamais la rabaisser.
- Je te sais là, les manches pleines de chagrin, assise à pleurer
- J’ai l’âme couchée à tes pieds pour encaisser les remords
- Pourtant debout je n’esquisse pas même un tremblement
- La vertu que tu m’as confiée cherche à se montrer dehors
- Hélas l’honneur me tapisse d’un air indifférent
- Tant de souffrances, tant de scènes jouées pour rien.
- Il suffirait que tu me tendes la main pour ne jamais la rabaisser.
- Tu me détruis et je te vieillis.
- Chacune son rôle, toi la reine, moi l’ouragan
- Crois-tu que ça puisse changer ?
- Tant de tourments, tant de scènes
- J’ai la haine en moi mais ne te hais pas.
- Invariables, les coups que l’on s’assène
- Comment nous pardonner ?
- Sempiternellement
- Tu sais, il m’arrive de sombrer aussi dans les escaliers
- Tu sais, souvent j’ai égorgé mes cris dans tes oreillers
- Ta présence en peine parvient à me brouiller la vue
- Lentement, j’éteins ma conscience, je n’en peux plus
- Je n’peux pas, je n’peux pas, ça me renverse le cœur
- De te regarder assise au milieu de tes pleurs